Rôle du mélangeur.

Le rôle du mélangeur consiste :

  1. A mélanger le gaz fourni par le générateur avec une quantité d'air secondaire, suffisante pour que la combustion soit complète;
  2. A introduire le mélange au moteur en quantité proportionnelle à la résistance que celui-ci doit vaincre.

 

 

Eléments du mélangeur.

Le mélangeur comporte essentiellement une conduite de gaz et une conduite d'air; la chambre de mélange est constituée par la réunion de ces deux conduites qui ont à peu près le même diamètre, car la combustion se fait complètement pour des volumes sensiblement égaux d'air et de gaz, pris à la même température.

Cependant, comme le gaz est généralement plus chaud que l'air, il y a lieu de faire certaines corrections à l'admission d'air dont il sera parlé plus loin.

La prise d'air secondaire doit se faire hors du capot, car, il est préférable d'alimenter avec du gaz froid.

L'entrée d'air secondaire peur-être plus ou moins fermée par un papillon (papillon A); c'est que, en effet, dans certaines circonstances, on peut être amené à enrichir le mélange (démarrages, côtes, vents contraires) ou, au contraire, à l'appauvrir; sur une route horizontale, notamment, il est avantageux d'ouvrir l'air aussi largement que possible.

 

Le Mélangeur

 

 

Réglage de la puissance.

Il est réalisé à l'aide d'un autre papillon (papillon P dans le shéma ci-dessus), qui, commandé par la pédale d'accélérateur , étrangle plus ou moins le passage du mélange.

On peut remarquer que le réglage de la puissance s'obtient :

Dans le moteur à essence, en agissant uniquement sur la quantité de mélange introduite au moteur;

Dans le moteur à huile lourde (Diesel), en modifiant la durée de l'injection, ce qui revient à modifier la qualité du mélange;

Dans le moteur à gaz, en modifiant à la fois la qualité et la quantité du mélange, et cette façon de faire est évidemment plus économique.

 

 

Carburateur auxiliaire.

Les moteurs peuvent toujours être lancés sur la gaz, mais la plupart des constructeurs ont conservé la possibilité de marcher à l'essence, en vue des démarrages et des petits déplacements des véhicules.

Le fonctionnement du carburateur étant supposé connu du lecteur, nous dirons seulement que le moteur doit donc pouvoir être mis en communication soit avec le gazogène, soit avec le carburateur. Deux dispositifs sont employés à cet effet.

  1. Le robinet à trois voies.

Le boisseau est creux et communique avec le moteur, il présente une fenêtre qui, sur la figue, établit la communication avec le gazogène. Il l'établit avec le carburateur si on lui fait exécuter un quart de tour.

 

Robinet à 3 voies

 

  1. Les volets conjugués.

Les volets G et E, commandés en même temps par la même manette, sont disposés de façon que l'un soit ouvert quand l'autre est fermé. Il y a aussi les papillons A de réglage d'air et P de réglage de puissance.

Il faut noter que lorsque l'on marche à l'essence, l'avance à l'allumage doit être ramenée à zéro, afin d'éviter des explosions à contre-temps.

Sauf si le moteur est muni d'un dispositif spécial, la marche à l'essence doit être de courte durée, en raison du taux de compression élevé que l'on est obligé de prévoir pour la marche au gaz pauvre.

 

Volets conjugués